Qu’est-ce que le growth hacking ?
Depuis 10 ans, le growth hacking fait beaucoup parler de lui. Cet ensemble de techniques non conventionnelles semblent permettre à une entreprise d’atteindre une croissance exponentielle. Alors, comment cela fonctionne ? Ces techniques sont elles applicables à toutes les entreprises ? Quels sont les dangers de cet état d’esprit obsédé par la croissance ? Atelier Majelan, expert du web, répond à ces questions que vous vous posez !
C’est quoi le growth hacking ?
Le growth hacking est une activité consistant à activer la croissance d’une entreprise par le biais de plusieurs techniques marketing, dites non classiques, permettant d’accélérer rapidement et significativement la croissance du chiffre d’affaires. Cette activité repose sur la technologie, la créativité, l’analyse et la mise en place d’une stratégie marketing.
Le growth hacking vise un seul but : la croissance rapide d’une entreprise !
Mettre en place une stratégie de growth hacking nécessite de créer et de combiner de nombreuses actions. Pour qu’elles soient efficaces, il faut absolument travailler sur des objectifs précis, hiérarchiser les idées, lancer des expériences et tester leur efficacité. La matrice AARRR devient alors un outil incontournable pour faire du growth hacking. Ce modèle retrace le cycle de vie d’un client en 5 étapes :
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Acquisition : Le growth hacker détermine le canal qui lui permet d’acquérir le plus de trafic qualitatif sur le site web de l’entreprise. Pour cela, il va utiliser le référencement naturel, l’Inbound Marketing ou le marketing automation.
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Activation : Le growth hacker doit faire en sorte que le prospect s’intéresse et accomplisse des actions sur le site web (valider un achat, s’abonner à une newsletter, télécharger un livre blanc, etc.). Il va être important de s’appuyer sur des techniques d’UX design et de copywriting.
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Rétention : Cette phase consiste à entretenir une relation avec le client et à le fidéliser.
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Recommandation : Le client se transforme en ambassadeur et va inciter d’autres personnes à devenir cliente à leur tour. La base utilisateurs peut ainsi grossir de manière exponentielle grâce à des actions comme des offres de parrainage, des jeux-concours ou des codes promos.
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Revenus : Dernière étape, la rentrée d’argent ou monétisation.
Growth hacking : les 3 types
Les techniques de growth hacking sont mises en place par des marketeurs qui ont une approche différente et moins classique de la stratégie marketing. Il en existe 3 types :
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Le white growth hacker qui utilise des techniques tout à fait légales liées à l’exposition naturelle de son entreprise sur Internet, notamment la création de contenus visuels et textuels.
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Le grey growth hacker qui utilise des méthodes légales mais moins académiques notamment la désactivation des cookies de reciblage, les campagnes de cold-emailing ou la récupération de données sur le web.
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Le black growth hacker qui dépasse les limites de la légalité avec l’acquisition illégale de plug-ins ou l’aspiration de données et de contenus.
Nous vous rassurons, chez Atelier Majelan nous sommes à 100% dans la cadre légal !
Les techniques de growth hacking
Bien que les techniques de growth hacking s’appliquent à toute entreprise, elles conviennent tout particulièrement aux start-ups au modèle SaaS. Ce modèle économique implique d’avoir peu de ressources à attribuer dès le lancement du projet en matière d’acquisition de clients. Voici certaines techniques de growth hacking qui ont été testées et approuvées pour ce modèle :
Les offres et essais gratuits
Cette technique consiste à proposer aux utilisateurs de tester gratuitement un logiciel sur une période donnée ou de leur proposer une version gratuit aux fonctionnalités limitées. Cela permet d’élargir rapidement la base de prospects et de les inciter à avoir recours à la version payante plus complète.
Le marketing d’influence
Cette technique de growth hacking consiste à faire appel à une aide extérieure et influente : les influenceurs ! La start-up doit trouver des influenceurs connus dans son domaine d’activité qui vont pouvoir tester le produit ou le service proposé avant d’en parler à leurs abonnées via les réseaux sociaux ou leur blog.
Le marketing de contenu
Cette troisième technique se base sur la production de contenus pertinents et de qualité qui vont aider l’entreprise à se positionner en tant qu’expert et à gagner la confiance des prospects.
Les startups et les éditeurs SaaS combinent souvent ces actions de growth hacking avec d’autres stratégies comme l’Inbound Marketing pour gagner rapidement des clients et générer des conversions !
Les limites du growth hacking
Si vous êtes arrivé(e) jusqu’ici, vous vous doutez sans doute déjà que l’état d’esprit growth hacking peut poser problème… Dû à son obsession pour la croissance, le growth hacker va vouloir utiliser toutes les techniques à sa disposition, même les moins scrupuleuses.
Le modèle de la croissance rapide à tout prix est cher au start-ups et leur procure de nombreux avantages mais il ne s’applique pas forcément à d’autres PME selon l’image de marque ou le secteur d’activité.
Prenons l’exemple d’un coiffeur dans une petite ville près de Lyon. Une fois sa clientèle constituée et fidèle, il n’a aucune raison de croître plus et de prospecter de nouveaux clients.
Face au growth hacking il est donc essentiel de vous demander quel est votre modèle de business et quelle image de marque vous souhaitez véhiculer. Dans certains cas, le growth hacking sera un outil utile mais dans d’autres il vaudra mieux concentrer ses efforts sur un marketing humain et basé sur la fidélisation de la clientèle.
Chez Atelier Majelan, c’est ce marketing humain que nous mettons au cœur de nos actions. Notre objectif est de répondre simplement et efficacement à vos besoins sans chercher à atteindre une croissance exponentielle qui est inutile pour vous. Nous préférons nous concentrer sur une vision et des actions 360° qui nous permettent de vous apporter performance et cohérence dans votre stratégie et votre image de marque.
Avec Atelier Majelan vous gardez le cap sur votre identité tout en atteignant vos objectifs ! Contactez-nous.
Questions sur le growth hacking
Le growth hacking, c'est comme le marketing, non ?
Pas tout à fait. Même si les deux impliquent la promotion, le growth hacking pousse les limites de la créativité et de l'expérimentation pour maximiser la croissance. Il n'est pas seulement une "ancienne" stratégie avec un nouveau nom.
J'ai entendu parler du "piratage de produit", ça a un lien ?
Absolument. Le "product hacking" se focalise sur l'amélioration du produit pour booster la croissance. C'est un peu comme le cousin du growth hacking, axé produit plutôt que marketing.
Alors, le growth hacking n'est que pour le numérique ?
Une idée reçue courante ! Bien que né dans le monde des start-ups technologiques, ses principes peuvent s'appliquer au-delà du numérique.
Tous les growth hackers sont-ils des "pirates" dans l'âme ?
Pas du tout. Si certains peuvent flirter avec les limites, nombreux sont ceux qui se tiennent fermement du côté éthique. Tout dépend du chemin choisi : blanc, gris ou noir.
Pourquoi les start-ups en parlent-elles tout le temps ?
Les start-ups sont souvent dans une course contre la montre pour se démarquer. Le growth hacking, avec son approche de croissance rapide, leur offre des solutions pour se faire une place sans exploser le budget.
Donc, si je suis une entreprise établie, ce n'est pas pour moi ?
Pas nécessairement. Si une croissance rapide n'est pas votre priorité, d'autres stratégies peuvent mieux vous convenir. Cependant, garder un œil sur les techniques de growth hacking peut offrir des idées innovantes.
J'ai un budget serré. Est-ce que le growth hacking est mon allié ?
Il pourrait bien l'être. Avec son penchant pour les solutions créatives et rentables, le growth hacking peut offrir des résultats sans nécessiter un investissement massif. Mais, comme toujours, il faut réfléchir avant de plonger.